Je souhaite attirer l'attention des amateurs de photos sur ces quelques points.
En planétaire les poses sont très courtes (afin de figer la turbulance). Une focale longue convient. La mise en station (MES) n'est pas très importante et même une monture altazimutale convient.
En ciel profond, les poses sont longues, voir très longues quand la qualité du ciel le permet. Intervient alors la qualité du suivi. Il est courant de consacrer alors les deux tiers voir les trois quarts du budget à la monture, l'instrument se contentant du solde. Une GP est capable de suivre 2 minutes à une focale courte (disons inférieure à 500) tout en offrant un faible taux de déchet. Pour un mètre de focale, le suivi réclamera une grande compétance (sauf autoguidage). Pour une focale supérieure, l'autoguidage devient quasi indispensable et réclame à son tour un savoir faire certain mais nous sommes déjà bien loin des photographes débutants, nous abordons la catégorie "gouroux". Et pour que ce suivi ne soit pas gaché par une rotation de champ, la mise en station exigera alors une perfection qui prend beaucoup de temps (sauf à disposer d'outils d'assistance ). Je ne parle pas des flexions entre autoguideur et imageur : cela fait toujours couler beaucoup d'encre.
Tout cela pour conclure ainsi : aborder la photo longue pose avec des focales d'enfer c'est l'echec quasi garanti. Commencer par des focales courtes, voir ultra courtes (certaines photo demandent 50 mm au plus) offre le temps de l'apprentissage et le plaisir d'une progression maitrisée.
Bien sur, il doit exister des amateurs particulièrement doués, peut-être ...