Problèmes territoriaux

Comme je viens à peine de découvrir Stellarium, j'expérimente pas mal d'options et de configurations avec ce logiciel.
Voici une question que je me pose par rapport à cette capture d'écran: j'ai inversé les couleurs pour que les lignes soient plus visibles.



En brun, ce sont les lignes équatoriales celestes. et en turquoise se sont les frontières des constellations.
Quand je vois ce décalage, je pense que ces frontières ont été tracées avec l'équinoxe de référence 1950.0 ou peut-être bien 1900.0

Dans un futur proche, y aura t il un changement de ces limites et va t on voir la migration ce certaines étoiles d'une constellation à une autres. ?
On bien une redéfinition de la logique des frontières celestes ?

Whoo, je suis largué là...

Je crois que oui Max, c arrivé par le passé, l'histoire finit toujours par se répéter...

astrophil a écrit:

Whoo, je suis largué là...

je vais essayer d'être plus clair :
Voici le cas de la constellation d'Orion, on voit les tracés de la limite de cette constellation (pointillée) , qui sont presque parallèle aux lignes équatoriales.

Plus tard avec la precession, ça ne sera plus le cas. Va t on garder ces limites qui indiquent l' "espace" ou l'étendu de chaque constellation ?

Je ne disais pas que j'étais largué parce que je ne comprenais pas la question que tu te posais, mais parce que je ne sais pas ce que l'Union Astronomique Internationale décide dans ce cas de figure...

La question est effectivement pertinente mais que signifie plus tard ? 5000 ans ? Bien fou est celui qui peut deviner les décisions d'un organisme international à cette echelle. Max, dans combien de temps les frontières actuelles seront-elles à tes yeux intolèrables ?

ndesprez a écrit:

Max, dans combien de temps les frontières actuelles seront-elles à tes yeux intolèrables ?

Ca me parait déjà intolérable du fait que les lignes des frontières présentent un angle de qq minutes par rapport aux repère des coordonnées équatoriales, le tracé des frontières va créer des problèmes de schématisation sur les cartes sur les supports physiques.

A la base on peut comprendre que ces frontières ont été tracées de façon a savoir rapidement dans quelle constellation se trouve un astre mobile du système solaire dans le ciel apparent à partir de ces coordonnées, ce qui n'est plus le cas actuellement (la facilité).

Voici deux cas dans la même carte (orion) que j'ai encerclé en rouge:



Le cercle A , là ou la nomenclature de la constellation coupe ces propres frontières, ce qui me parait illogique dans le concept en lui même.

Le cercle B, ça me rappelle les fuseaux horaires, où on trouve un débordement éxagéré pour une île perdue dans le pacifique.

J'ai selectionné qq exemples pour exposer le raisonnement cartésien (voir polaire) qui atteind ces limites, on se retrouve avec des Zig-Zags. Je me demande combien faut il de millénaire à cette civilisation bipède pour se débarasser de cette interprétation débile (la vision cartézienne)







La critique est facile, voici ce que ma logique propose. l'utilisation de polygones pour simplifier le tracé des frontières au lieu de faire des zig-zag. la base de données de ces tracées sera réduite, et plus facile à reproduite.



deuxième proposition perfectionniste, l'utilisation des courbes de Bézier. une façon de reproduire des courbes complexes avec qq points de repérage.

Cette courbe en vert fluo se définie uniquement par 4 points.



à discuter....

ps: ces tracés anti-conformistes sont juste à titre d'explication, rien à avoir avec un tracé de précision là ou les objets "fixes" gardent leur constellation d'origine.

Cela soulève une autre question. A part toi, y a t'il d'autres réflexions sur le même sujet ailleurs dans le monde astronomique? Ce que je voudrais savoir vraiment c'est si cela dérange vraiment sur le plan astronomique. Si tel est le cas, on devrait déjà en avoir entendu parler quelque part, non? Et si oui, ou, et quelle est la solution proposée.

Je vais faire mes recherches autour de cette "problèmatique" si s'en est une bien évidemment.
Tout à l'heur j'ai pensé à des disques centrées à chaque étoile avec un rayon relatif à la magnitude de l'étoile en question. la surface étalée et confondue sera l'espace de chaque constellation. une facon de déterminer directement les limites par la magnitude... reste à traiter les cas particuliers, comme les étoiles variables ou bien le chevauchement des disques...

je reviens avec un paragraphe dont voici la source : http://wapedia.mobi/fr/Constellation

"Dans les années 1920, l'Union astronomique internationale décide de mettre de l'ordre dans les constellations et d'en définir rigoureusement les limites. L'atlas officiel des constellations, défini en 1930 par Eugène Delporte, divise le ciel suivant des lignes d'ascension droite et de déclinaison [1] . Delporte utilisa les données valables pour l'époque B1875.0 ; à cause de la précession des équinoxes, les limites des constellations ne sont plus parfaitement horizontales et verticales sur une carte du ciel moderne, habituellement dessinées en fonction des coordonnées d'ascension droite et de déclinaison de l'époque J2000.0.

Le tracé a été fait de manière à respecter les appartenances traditionnelles des différentes étoiles brillantes à leur constellation traditionnelle. Dans la mesure du possible, le rattachement d'étoiles ou d'objets célestes plus faibles, qui avaient été cités dans la littérature scientifique, a également été respecté. De ce fait, ces limites sont parfois très tortueuses, poussées d'un côté ou de l'autre pour inclure telle étoile et laisser telle autre dans la constellation voisine. Aujourd'hui, les constellations n'ont plus en astronomie le même intérêt qu'auparavant : les objets célestes étant référencés par leur coordonnées, leur position dans telle ou telle constellation n'a pas grande importance.

De nos jours, les constellations, objets de mesures et d'attention pendant des siècles, ne sont désormais plus vraiment connues que des amateurs. Leurs limites n'ont plus guère d'importance pour ces observations, qui ne s'attachent qu'aux figures formées par les étoiles pour les identifier."


Ainsi je clore (si je peux me permettre) le sujet, parce que le problème n'existe pas.

Mais ça doit être un casse tête complexe pour les Astrologues de savoir si Vénus se trouve dans la constellation du Taureau ou bien des Gémeaux, sûrement ils ne se sont pas encore rendu compte de cette problèmatique et tout ce qui est engendré par la precession et la nutation.